La Mygale en danger.Un engouement parfois excessif.

S,il est certain que la guepe de genre Pepsis,ennemie héréditaire de la Mygale,est un élément de la sélection naturelle,il n,en est pas de meme-et ce pour tous les Arthropodes-des défoliants et autres produits chimiques,ainsi que des transamazoniennes en tous genres de l,ére moderne.Si les procédés de certains collecteurs sont peu recommandables,leurs prédations sont sans commune mesure avec l,anéantissement progressif de la nature en Amérique du Sud et centrale,par exemple.De meme qu,il est probable que plusieurs espéces animales ont été sauvées de l,extinction grace a des parcs ou des zoos,d,ici quelques décennies,des Mygales ne devront sans doute leur survie qu,a leur captivité en terrarium.Si la répulsion ou la peur atavique disparait,si un interet réel pour ces impressionnantes araignées se généralise,il aura été beaucoup fait pour la survie de l,espéce.Un vétérinaire bien connu en France affirme fort justement que l,animal,meme le plus insolite,est une thérapie pour l,etre humain...Aux Etats-Unis,le commerce des Mygales est assez développé.Fort heureusement,les espéces vendues sont pour une partie indigénes,mais cela ne doit pas occulter la nécessité d,une protection contre un trafic qui pourrait se généraliser a l,excés.Les espéces qui font l,objet de ce commerce sont surtout originaire d,Amérique centrale ou du Sud.L,exemple le plus spectaculaire de protection est celui d,Euathlus smithii,une Mygale qui figure en annexe 2 sur la liste établie par la Convention internationale pour le commerce des espéces de faune et de flore sauvages menacées d,extinction (CITES).Il faut donc une autorisation pour exporter cette trop belle araignée du Mexique:sa placidité et ses superbes couleurs,recherchées par les amateurs,risquaient de lui etre fatales.Il est d,ailleurs possible que l,espéce Theraphosa leblondi et le genre Ceratogyrus soient ajoutés sur la liste des espéces protégées.