Proies et ennemis,meme combat.(2).

L,action et la qualité de leur venin peuvent amener certaines araignées a sélectionner leurs proies.En Amérique du Sud,si les genres Grammostola et  Lasiodora recherchent plutot des animaux a sang froid,tels petits reptiles ou amphibiens,les genres Pamphobeteus et Phormictopus s,intéressent aux petits animaux a sang chaud,rongeurs,oisillons.Le monde des petits animaux vivant au niveau du sol est d,avantage a la portée des Theraphosidae,qui n,épargnent d,ailleurs pas leurs propres congénéres,les jeunes du meme cocon se dévorent ainsi allégrement.La distinction entre proie et ennemi est subtile,l,une et l,autre ne faisant souvent qu,un au résultat final.Parfois cependant,si l,ennemi est vraiment de taille disproportionnée,c,est la Mygale qui peut devenir une proie.Lorsqu,elles se sentent menacées,mais sans doute également pour s,identifier mutuellement,certaines Mygales produisent une sorte de stridulation ,semblable au sifflement d,un serpent.Ces sons,audibles chez les grandes espéces,sont produits par des organes particuliers.Actuellement,on peur distinguer sept types d,appareils de stridulation,selon les organes qui y participent,depuis les chélicéres entre elles jusqu,au pédicule avec l,abdomen.Seuls deux types semblent adaptés au cas des Theraphosidae:le type chélicére-chélicére et le type chélicére-pédipalpe.D,une facon générale,les organes se composent de deux parties:une partie mobile,le peigne,et une partie fixe,la lyre,le cas le plus connu étant le frottement des chélicéres sur les piéces maxillaires.Une Mygale australienne du genre Selenocosmia est meme devenue légendaire dans la brousse,pour sa propension aux sifflements,mais rien n,est encore prouvé quant aux raisons exactes de ces bruits,préludes amoureux ou menaces.